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Freewheel, tracker d’activité pour fauteuil roulant

Faire de son fauteuil roulant un objet connecté ? C’est un peu le principe de « Freewheel », un tracker d’activité pour fauteuil roulant. Mais cette application de fitness pour personnes en situation de handicap a plus de potentiel qu’il n’y paraît…

Le studio Chaotic Moon, basé au Texas, a créé un « tracker d’activité » pour fauteuils roulants. L’idée qui a germé dans l’esprit de Tyler Hively, content strategist de le start-up et lui-même en fauteuil roulant, reprend le même principe qu’une application de fitness classique. Le projet est parti d’un simple constat de Tyler : s’il existe pléthore d’applications de ce type sur le marché, aucune n’est réellement adaptée pour des personnes se déplaçant en fauteil roulant.

Comment ça marche ?

« Freewheel » collecte, via différents capteurs disposés sur le fauteuil, des données permettant de définir par exemple le degré d’inclination de l’objet, l’altitude à laquelle il se trouve, les distances qu’il parcourt ou encore sa vitesse de déplacement. Ces données, issues d’un gyroscope, d’un baromètre, d’un accéléromètre et de capteurs à effets Hall, sont ensuite automatiquement décodées et transmises, via BLE (Bluetooth Low Energy, protocole Bluetooth à moindre consommation énergétique) à l’application installée sur smartwatch. Combinées aux outils classiques de mesure du rythme cardiaque, ces données permettent un suivi en temps réel de l’activité physique du porteur.

A quoi ça sert ?

Si Chaotic Moon n’en est pour l’instant qu’à la phase test de son prototype, les résultats apparemment concluants permettent à la start-up de voir plus loin. Une fois les données des différents utilisateurs mises en commun, les informations récoltées pourraient s’avérer précieuses et permettraient d’établir une topographie précise des lieux visités, en ville comme en montagne. Elles permettraient donc, ensuite, de conseiller des utilisateurs, valides ou non, sur les itinéraires les plus rapides, les plus courts ou les plus adaptés à leur condition physique.

Et après ?

Utilisée à grande échelle, une application Freewheel pourrait, du même coup, aider à idenfitifer les villes ou les quartiers aux topographies les plus handi-friendly. Le principe inhérent serait alors réellement novateur et inclusif, puisqu’il consisterait à se servir des données récoltées par les personnes en fauteuil roulant pour faciliter le vie de tous. Bref, faire du handicap un atout pour l’ensemble de la société. Seul bémol, intrinsèquement lié au principe même des objets connectés : ce type d’initiative s’appuie sur la récolte de données personnelles et la systématise. A chacun, dès, lors, de voir si le jeu en vaudra la chandelle.

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